Исполнитель: | Léo Ferré (Français) |
Пользователь: | Benoit Riviere |
Длительность: | 260 секунд |
Начальная пауза: | 12 секунд |
Названия аккордов: | Не установлено |
Матерная: | |
Комментарии к подбору: | Нет |
Em9 Em D9
La marée je l'ai dans le cœur qui me remonte comme un signe
D C9
Je meurs de ma petite sœur de mon enfant et de mon cygne
C B9
Un bateau ça dépend comment on l'arrime au port de justesse
B Am9
Il pleure de mon firmament des années-lumière et j'en laisse
Am G9
Je suis le fantôme Jersey celui qui vient les soirs de frime
G Am7
Te lancer la brume en baisers Et te ramasser dans ses rimes
Am6 Em9
Comme le trémail de juillet Où luisait le loup solitaire
Em D9
Celui que je voyais briller
D D7 Em9 Em9+ Em9 Em
Aux doigts du sable de la terre
2
Rappelle-toi ce chien de mer que nous libérions sur parole
Et qui gueule dans le désert des goémons de nécropole
Je suis sûr que la vie est là avec ses poumons de flanelle
Quand il pleure de ces temps-là le froid tout gris qui nous appelle
Je me souviens des soirs là-bas et des sprints gagnés sur l'écume
Cette bave des chevaux ras au ras des rocs qui se consument
ô l'ange des plaisirs perdus ô rumeurs d'une autre habitude
Mes désirs dès lors ne sont plus
Qu'un chagrin de ma solitude
3
Et le diable des soirs conquis avec ses pâleurs de rescousse
Et le squale des paradis dans le milieu mouillé de mousse
Reviens fille verte des fjords reviens violon des violonades
Dans le port fanfarent les cors pour le retour des camarades
ô parfum rare des salants dans le poivre feu des gerçures
Quand j'allais géométrisant mon âme au creux de ta blessure
Dans le désordre de ton cul poissé dans les draps d'aube fine
Je voyais un vitrail de plus
Et toi fille verte mon spleen
4
Les coquillages figurants sous les sunlights cassés liquides
Jouent de la castagnette tant qu'on dirait l'Espagne livide
Dieu des granits ayez pitié de leur vocation de parure
Quand le couteau vient s'immiscer dans leur castagnette figure
Et je voyais ce qu'on pressent quand on pressent l'entrevoyure
Entre les persiennes du sang et que les globules figurent
Une mathématique bleue dans cette mer jamais étale
D'où nous remonte peu à peu
Cette mémoire des étoiles
5
Cette rumeur qui vient de là sous l'arc copain où je m'aveugle
Ces mains qui me font du flafla ces mains ruminantes qui meuglent
Cette rumeur me suit longtemps comme un mendiant sous l'anathème
Comme l'ombre qui perd son temps à dessiner mon théorème
Et sur mon maquillage roux s'en vient battre comme une porte
Cette rumeur qui va debout dans la rue aux musiques mortes
C'est fini la mer c'est fini sur la plage le sable bêle
Comme des moutons d'infini
Quand la mer bergère m'appelle